Eau de mélisse des Carmes Boyer
Domaine
Bien-être/SantéThème
PharmacieAnnée de création
1840
En mars 1824, un acte de société fut passé entre les carmes survivants, au nom de Paradis, Magnin et Cie. En 1830, le frère Paradis, dernier des Carmes, s’associe avec Royer, ainsi fut fondée, la maison « Royer et Raffy ». En 1840, Amédée Boyer épousa la veuve Royer et devint l’unique propriétaire de la société et l’unique détenteur du secret du dernier frère des Carmes Déchaussés de la rue de Vaugirard, fondant ainsi la « société de l’Eau de mélisse des Carmes Boyer », qui eut un stand à l'Exposition universelle de 1889. Depuis cette époque, une suite d'actes notariés ont ainsi transmis la propriété et le secret de l'eau des Carmes à Amédée Boyer, qui se trouva seul successeur des Carmes déchaussés et seul possesseur de leur secret, qu'il exploita dans le même local où ils s'établirent en 1789, rue Taranne, en défendant son monopole face aux contrefaçons. Amédée Boyer, riche de son monopole, fit fortune et construire près d'Étretat, le « château des Aygues »25 villa-château en 1866 par l'architecte havrais Théodore Huchon. Monsieur Boyer écrivit une Monographie historique et médicale de l'Eau des Carmes et ajouta bientôt à l’étiquette des flacons de ce remède populaire, et sa signature et ses empreintes digitales, afin de prévenir les contrefaçons : en effet seule sa formule garantissait les merveilleux effets thérapeutiques vantés par le fabricant