Leroux
En 1858, Jean-Baptiste Alphonse Leroux achète la manufacture Herbo fils et Cie à Orchies dans le département français du Nord, et la confie à son fils Alphonse-Henri-François Leroux. Elle produit du chocolat, du tapioca, de la moutarde et de la chicorée torréfiée, la « chicorée en grains »1. En 1863, Alphonse-Henri-François Leroux invente une empaqueteuse mécanique et dépose un brevet pour la protéger. À l’époque, l’empaquetage se réalise entièrement à la main chez les concurrents, les gains de productivité sont donc considérables chez Leroux.[réf. souhaitée] En 1871, après un incendie dans les ateliers en août, l’entreprise Leroux se spécialise dans la chicorée et abandonne ses autres productions1. Alphonse-Henri-François Leroux décide de bâtir ses nouveaux ateliers à côté de la ligne de Fives à Hirson, sur le tronçon entre Lille et Valenciennes récemment créé1.
1887 : le premier « voyageur » est embauché (appelé aujourd’hui commercial) pour prospecter le territoire national.
1895 : la société compte 48 ouvriers.
Alphonse-Henri-François Leroux décède en 1895 et son fils Alphonse-Henri-Eugène lui succède. Le nouveau chef d'entreprise développe la marque et les conditions de vie des travailleurs. Il mit en place la Bretonne en costume d'Audierne, qui représente l'entreprise1. En 1897, des logements sont attribués au personnel.[réf. souhaitée] Une « Société de secours mutuel » est fondée. Elle prend en charge les frais de médecin, et autres dépenses comme les frais d’obsèques1. Il met en place le marketing direct en 1904 avec les vignettes cadeaux1.
1906 : Leroux compte 128 salariés.
1908 : le premier syndicat professionnel de la chicorée naît.
1927 : Alphonse-Henri-Eugène Leroux modifie la structure juridique de Leroux, qui devient une société anonyme à responsabilité limitée (SARL). Cette évolution aura des conséquences importantes. Le système SARL permet, vingt ans plus tard, d’organiser la direction de l’entreprise par deux cogérants.
1928 : Alain et Robert Leroux viennent travailler aux côtés de leur père.
En 1947, Alphonse-Henri-Eugène Leroux décède, ses deux fils, Alain et Robert, lui succèdent2. En 1951, la chicorée soluble est lancée et quatre ans plus tard le concentré liquide. L'ascension de l'entreprise fut telle que celle-ci rachète en moins de quinze ans jusqu'en 1965, presque tous ces concurrents. L'entreprise se retrouve en quasi-monopole.
1974 : construction de la première tour d’atomisation pour la fabrication de la chicorée soluble.
En 1974, l’ensemble de la filière est structurée en une union nationale. Elle regroupe : la Confédération nationale des planteurs de chicorée, le Syndicat des sécheurs de chicorée, le Syndicat des fabricants de chicorée.
1987 : toute la profession de la chicorée se retrouve au sein d’une interprofession. Les planteurs, les sécheurs et les raffineurs. On y définit les activités de recherche et développement ainsi que la promotion.
En 1985, sans descendance, Alain et Robert Leroux choisissent Michel Leroux et Michel Hermand comme successeur. Le premier est le cousin2, le second est un informaticien arrivée dans l'usine dès 19673. Ils leur succèdent en 1989.]
1990 : premières activités de sous-traitance. Leroux met ses installations et son savoir-faire à disposition des industriels notamment pour l’atomisation d’édulcorants de table.
1994 : la chicorée Leroux devient Leroux S.A., Michel Hermand devient Président de la société. Cette année-là, le Syndicat des sécheurs de chicorée et le Syndicat des fabricants fusionnent en un Syndicat national des industries de la chicorée (SNIC), alors présidé par Michel Leroux.
1997 : naissance de Finaler, contraction de « Financière Leroux », la holding du groupe Leroux et ses filiales : Chicobel, Molabe et Union Biscuits. La holding reste propriétaire des propriétés, des terrains, des titres « Finaler ».
1998 : Leroux investit dans un système de traitement des eaux usées, alors unique en Europe pour les industries agro-alimentaires : la ferti-irrigation sur une plantation de saules. Cette même année, la « Maison de la chicorée » est inaugurée, musée industriel regroupant une collection de 8 000 pièces. La « Maison de la chicorée » regroupe deux parties : la demeure familiale des Leroux, un petit hôtel particulier de la fin du XIXe siècle, rue Jules-Roch à Orchies, et un nouveau bâtiment intégrant des ateliers pédagogiques, une salle de conférence, etc.
2002 : Leroux SA devient Leroux SAS et Michel Hermand cède sa place à son fils Christophe, et prend la présidence de Finaler.
2004 : Leroux se repositionne et adopte de nouveaux conditionnements pour sa gamme classique.
2005 : lancement de la vente à distance. La même année, Olivier Hermand, le second fils de Michel Hermand, prend la présidence de Finaler.
2006 : dans le cadre du Pôle Nutrition Santé Longévité, Leroux SAS s’associe au projet collaboratif de Recherche & Développement « Oxychic ». Ce projet, labellisé en décembre vise notamment à valoriser la chicorée comme ingrédient santé concentrant des principes actifs.
2008 : Leroux fête ses 150 ans. L’évènement est marqué par la mise sur le marché d’une innovation : la Chicorée Douce. À l’occasion de cet anniversaire, la marque fait également évoluer son logo.
 
Thème Chicorée
Marque vue 2509 fois - Créée le 18 Fevrier 2016 - Modifiée le 16 Mars 2024 Retour
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